Bukows­ki et D’A­ga­ta. Deux âmes errantes, deux artistes mau­dits brin­gue­ba­lant leur souf­france dans les ténèbres d’un monde hos­tile, cynique et laid. 

Voi­ci 10 cita­tions de Bukows­ki, illus­trées par des pho­tos de D’a­ga­ta. Ou bien voi­ci 10 pho­tos d’An­toine D’A­ga­ta réhaus­sées des écrits de Charles Bukowski.

MEXICO, TIJUANA, 2000.
All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


MON ESPRIT SE RÉVOLTAIT CONSTAMMENT CONTRE MON SORT ET MON EXISTENCE, LA SEULE FAÇON DONT JE POUVAIS LE CALMER CONSISTAIT À BOIRE, BOIRE, BOIRE. CHARLES BUKOWSKI – AU SUD DE NULLE PART – 1973 

GUATEMALA city. All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos

Je me suis mis à mar­cher dans les rues sans but. Tout en mar­chant j’ai eu l’im­pres­sion d’en savoir long sur la vie et la mort. Je ne savais rien bien sûr. Charles Bukows­ki — Contes de la folie ordi­naire — 1972

Charles Bukowski. 

Je fais de la pho­to comme un alcoo­lique tien­drait un jour­nal intime. Antoine D’Agata

Source
MEXICO.
All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


Que peut faire un poète sans souf­france ? il a autant besoin d’elle que d’une machine à écrire. CHARLES BUKOWSKI – AU SUD DE NULLE PART – 1973 

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 

Etaient-ils vrai­ment beau­coup plus intel­li­gents que moi ?

La seule dif­fé­rence, c’é­tait le pognon, et le désir de l’accumuler.

CHARLES BUKOWSKI — Fac­to­tum — 1975

la netteté en photo
All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


J’ai tou­jours admi­ré les méchants, les hors-la-loi, les fils de pute. Je n’aime pas les petits gars rasés de près, por­tant cra­vate et nan­tis d’un bon bou­lot. J’aime les hommes déses­pé­rés, les hommes aux dents bri­sées, aux vies bri­sées et aux manières brusques. Ils m’in­té­ressent. Ils ménagent plein de sur­prises et d’ex­plo­sions. […] Les per­vers m’in­té­ressent davan­tage que les saints. Quand je suis avec des ratés, je me sens bien, étant moi-même un raté. Je n’aime pas la loi, la morale, la reli­gion, les règle­ments. Je refuse d’être mode­lé par la socié­té.
CHARLES BUKOWSKI – AU SUD DE NULLE PART – 1973 

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


La fille a croi­sé les jambes, en remon­tant sa jupe, et je me suis dit qu’il fal­lait mou­rir pour connaitre le para­dis.
Charles Bukows­ki — Contes de la folie ordi­naire — 1967

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 

Mais Dar­lene était belle. Maigre, mais de la poi­trine. Un corps élan­cé comme un saule. Au Bout d’un dos étroit un énorme cul. C’é­tait un vrai Miracle. Assez pour rendre un mec cin­glé.
CHARLES BUKOWSKI — Fac­to­tum — 1975 

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


Si vous dési­rez savoir qui sont vos amis, faites vous condam­ner à une peine de pri­son.
CHARLES BUKOWSKI. Jour­nal d’un vieux dégueu­lasse — 1969

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


Les mariages, les liai­sons, les amours d’une nuit l’a­vaient convain­cu que l’acte sexuel ne valait pas ce que les femmes exi­geaient en échange.
Charles Bukows­ki — Nou­veaux contes de la folie ordi­naire (1967–1972)

All Right Antoine D’a­ga­ta — Mag­num Photos 


Je retourne aux putes et au scotch, pen­dant qu’il est encore temps. Si j’y risque ma peau, il me paraît moins grave de cau­ser sa propre mort que celle des autres. Charles Bukows­ki — Contes de la folie ordi­naire ‑1967

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